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Un été au temps du corona

3 août 2020
par  Virginie Draelants
( Presse écrite , Tout... sauf le virus ! )

Après deux mois de confinement, et alors que la crise du Covid-19 est loin d’être terminée, nous aspirons tous à profiter d’un mois d’août radieux… sous le soleil de la Belgique, et masqué quand il le faut ! Mais attention, canicule ou pas, sous nos latitudes aussi il convient de se protéger du soleil.

Le bronzage exerce une séduction quasi addictive sous l’effet de la lumière du soleil qui booste la dopamine et la sérotonine, les hormones du bien-être. Nous connaissons tous des gens couleur pain d’épice toute l’année, à force d’exposition aux UV (naturels ou en cabine). Heureusement, cette tendance à l’over-bronzage passe doucement de mode. Chacun est désormais conscient des dangers du soleil.

Les bons gestes

Ce n’est pas parce que les UV sont réputés tuer les virus - dont le SARS-CoV-2 - qu’il faut en abuser cet été ! Crise sanitaire ou pas, il convient, cette année encore, de dégainer son tube de crème solaire. Mais pour qu’une protection ciblée soit efficace, appliquez-la 20 à 30 minutes avant de vous exposer. Les nouvelles textures résistent souvent à l’eau et au frottement, mais répétez les applications toutes les deux heures environ. La bonne quantité ? L’équivalent d’une balle de golf pour tout le corps.

Astuce. Attention à ne pas trop faire pénétrer le produit : les filtres doivent rester en surface.

Les textures à privilégier

Tout est affaire de goût. Il y a quelques saisons encore, seules les textures couvrantes offraient une bonne protection. Aujourd’hui, les laboratoires ont mis au point des huiles, des laits, voire des eaux avec SPF50 ultra résistant. Présentés en spray et ne nécessitant quasi aucun geste d’application, ils plaisent aux hommes pour leur fini sec et sont parfaits pour vos petits-enfants. Fini de courir derrière les récalcitrants !

Saviez-vous que 0,8 litres de crème solaire se diluent chaque seconde dans l’océan, soit 25 000 tonnes de produit par an sur la planète ? Alors pas question de polluer l’écosystème marin : on prend la peine de choisir des soins protecteurs respectueux de l’environnement. Conçus dans le respect des mers et des océans, leurs filtres minéraux (à base de zinc ou de titane, par exemple) sont non-toxiques et biodégradables. Quant au restant des ingrédients, plus ils sont issus de matières naturelles, mieux c’est. Choisir des solaires labellisés bio offre, à cet égard, une bonne garantie.

Haute protection

Surtout, on ne lésine pas sur le facteur de protection ! En-dessous d’un SPF30, on considère que le produit sera trop faible pour une exposition en plein cagnard. Un SPF25 dans une crème de jour, par exemple, suffit pour une escapade urbaine, mais pas pour un lunch en terrasse. Mieux vaut opter pour un SPF50 ou 50+, d’autant qu’il n’empêche pas le hâle de monter progressivement.

Quid de la vitamine D ? Un indice élevé bloque-t-il sa production ? La vitamine D trouve sa source, pour plus de 90 %, dans la synthèse cutanée, les 10 % restants provenant de l’alimentation, explique-t-on chez Medi-Sphère (*). Une étude s’est penchée sur l’effet d’un lait solaire SPF50. Résultat : en laboratoire, il y a bel et bien diminution de la synthèse de vitamine D, mais dans les conditions de la "vie réelle", ce n’est pas le cas. En effet, qui d’entre nous protège le moindre cm2 de peau et applique les quantités préconisées dans les tests ?
(*)www.medi-sphere.be

Gare à l’heure d’été !

Ne perdons pas de vue que nous sommes deux heures en retard sur le rythme du soleil, heure d’été oblige. Autrement dit, le soleil est au zénith non pas à midi, mais à 14h ! Et il darde encore ses rayons les plus vifs jusqu’à 17h, puisqu’il n’est alors en réalité que 15h. Vous suivez ?

UVA, UVB et… infrarouges

La puissance des UV n’est pas seule en cause dans les dommages causés à la peau – coups de soleil, vieillissement prématuré, risque accru de carcinome baso-cellulaire et de mélanome : on sait désormais que la chaleur elle-même, c’est-à-dire les infrarouges, provoquent eux aussi des dégâts. C’est pourquoi certaines crèmes solaires ajoutent à leurs filtres anti-UVA et -UVB une protection contre les infrarouges. Et qu’il convient de fuir le soleil dès qu’on sent sa peau surchauffer !

Garder une peau jeune

L’exposition au soleil accélère les phénomènes de vieillissement de la peau. Notamment la glycation qui rigidifie les fibres de collagène et d’élastine, entraînant une perte de fermeté, explique-t-on chez Sisley. Les rides creusées par un excès d’UV, quant à elles, sont dues à l’élastose solaire, une altération des fibres d’élastine. Choisir un produit solaire très complet, à la fois bouclier anti-UVA et UVB et véritable soin pour la peau, permet de mieux préserver la jeunesse de l’épiderme.

Euromelanoma

Les Belges ont peur du cancer de la peau mais restent trop désinvoltes face aux dangers de l’exposition et ne savent pas encore bien comment surveiller leurs grains de beauté. Le site www.euromelanoma.org nous guide pas à pas et nous aide à y voir plus clair.

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