Migration des batraciens versus pandémie mondiale
Dame nature continue son oeuvre, faisant abstraction de la pandémie qui touche les humains. Pour les batraciens, entre autres, la vie continue et la saison des amours n’attends pas.
Chaque année, la migration des batraciens est mise à mal par la traversée des routes, nécessaire pour rejoindre la mare de ponte. De nombreux bénévoles arpentent donc ces bords de routes migratoires dès la tombée du jour, afin d’aider dame nature. En cette période de pandémie, de distanciation sociale et de couvre feu, il était à craindre un abandon de ce service bénévole à la nature. Heureusement il n’en était rien et les bénévoles, certes moins nombreux qu’à l’accoutumée , ont encore fait preuve d’abnégation. Jeunes et moins jeunes, munis de gilets flous et armés de lampes torches et de seaux ont arpentés les bords de routes wallonnes afin d’aider ces amoureux à se reproduirent en toute sécurité. La vie à encore une fois gagné sur le virus…