Médor, nouveau venu dans le paysage journalistique belge
Médor est un nouveau trimestriel novateur qui revendique un journalisme d’investigation. Parmi ses 19 fondateurs, cinq sont des journalistes indépendants membres de JournalisteFreelance.be
Déjà avant la médiatisation de la censure dont il a été victime, Médor, ce trimestriel belge « d’enquête et de récits », avait réussi à acquérir une certaine notoriété. Il la devait notamment à son aspect novateur à plus d’un titre : entreprise commerciale organisée en coopérative avec le principe d’un coopérateur / une voix, rémunération digne des journalistes, rédaction en chef tournante, « ADN open source », etc.
Mais derrière ce magazine, il y a bien sûr de femmes et des hommes passionnés de journalisme et voulant « réconcilier le lecteur avec la presse » en proposant des sujets fouillés et documentés ayant un lien direct avec la Belgique.
Dans ce premier numéro de Médor, on trouve notamment une enquête sur la société pharmaceutique Mithra, une sur la gestion par la STIB des données personnelles de ses voyageurs, une sur les pratiques douteuses de certains administrateurs de la SNCB. Médor propose aussi un reportage photo sur les tueries du Brabant et une rencontre avec Carine Russo. Le sommaire complet du numéro 1 est consultable sur le site de Médor.
Parmi les 19 fondateurs du magazine, cinq sont membres de JournalisteFreealnce.be : Chloé Andries, Céline Gautier, Jean-Pierre Borloo, David Leloup et Olivier Bailly.