Le virus... du voyage
Au mois de mars 2020, les déplacements jugés non essentiels étaient interdits dans le cadre des mesures de confinement liées à la lutte contre la propagation du coronavirus. La frontière pouvait être franchie uniquement pour fournir des soins aux personnes ou aux animaux, ainsi que pour le travail. Au mois de juin, la Belgique ré ouvrait ses frontières aux pays européens selon des codes allant de vert à rouge. (vert pour les voyages autorisés dans des pays où la pandémie étaient sous contrôle, orange pour des zones non conseillées mais pas interdites, rouge pour les zone où les voyages non essentiels restaient interdits). Quand au reste du monde, il subsistait banni pour raisons non essentielles. Ce n’est que depuis le 25 septembre 2020 que la Belgique n’interdit désormais plus de se rendre dans les zones rouges, mais le déconseille fortement. En outre, la quasi totalité du globe est en zone rouge selon le SPF Affaires Étrangères.
De nos jours, la Côte d’Ivoire est classée comme zone rouge. Néanmoins, le pays connait un faible taux de contamination comptabilisant 21 126 cas depuis le début de la pandémie, 129 décès et une moyenne de 10 nouveaux cas par jour ce dernier mois.
Pour entrer en Côte d’Ivoire en temps de Covid19, il faut obligatoirement se munir d’un test négatif réalisé 72h maximum avant le voyage. Une fois sur place, aucune quarantaine n’est imposée. Mais malgré une épidémie sous contrôle comme dans la plupart des pays africains, la Côte d’Ivoire exige (normalement) de se munir d’une attestation de voyage remplie en ligne et d’un test covid19 négatif réalisé au maximum 72h avant de quitter le territoire.
Le coût de l’attestation et du test est de 50 000CFA (76,22€) alors qu’une fois arrivé à l’aéroport celui-ci n’est pour la plupart du temps, plus demandé… Un retour qu’il faut donc organiser une semaine à l’avance pour, au final, payer pour ne pas risquer de rester bloquer et terminer en quarantaine pendant 10 jours une fois sur le sol belge.