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Appel à candidature pour la 8ème édition du Prix Carmignac du photojournalisme

29 août 2016

Le thème de la 8ème édition du prix Carmignac du photojournalisme est "L’esclavage et la traite des femmes"

En 2009, la Fondation Carmignac crée le Prix Carmignac du photojournalisme, avec pour mission de soutenir et promouvoir un projet photographique et journalistique d’investigation effectué dans des territoires centres d’enjeux géostratégiques complexes, ayant un retentissement global, où les droits humains et la liberté d’expression sont bafoués. Les premières éditions ont été consacrées à Gaza (Kai Wiedenhöfer), au Pachtounistan (Massimo Berruti), au Zimbabwe (Robin Hammond), à la Tchétchénie (Davide Monteleone), à l’Iran (Newsha Tavakolian) et aux zones de non-droit en France.

Doté d’une bourse de 50 000 euros, ce prix a pour objectif de soutenir un photographe dans la réalisation d’un reportage rendant compte de la réalité dans sa complexité. La Fondation Carmignac accompagne également le lauréat dans la préparation et la réalisation d’une exposition itinérante et d’un livre monographique. Quatre photographies issues de ce travail rejoignent par ailleurs la collection de la Fondation.

Déposez votre candidature

La 8e édition du Prix Carmignac du photojournalisme est consacrée à l’esclavage moderne et son incidence sur les femmes.

L’Organisation internationale du travail (OIT) estime à plus de 2.5 millions de personnes les victimes de l’esclavage moderne et les femmes sont en première position. Elles représenteraient, selon Amnesty International, 80% de la traite des êtres humains, dont près de 50 % seraient mineures. Les types d’exploitation sont nombreux : sexuelle, travail forcé, esclavage domestique…

Les femmes sont d’autant plus vulnérables qu’elles sont peu protégées. Les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est ainsi que les pays d’Europe centrale et de l’Ex-Urss sont les principaux fournisseurs de ces esclaves des temps modernes. Les femmes sont le plus souvent enlevées, quand elles ne sont pas vendues par leur propre famille ou embrigadées dans des réseaux.

Les conflits armés exacerbent les comportements discriminatoires et violents à l’égard des femmes. Au Liban, en Jordanie, en Turquie, de nombreux camps de réfugiés syriens ont vu le jour. Ces réfugiés constituent une proie facile pour les réseaux à l’affût de « marchandises ». Au Nigéria, dans la région du Darfour, à l’ouest du Soudan, en République démocratique du Congo, des femmes et des fillettes sont l’objet de rapts, pour servir d’esclaves sexuelles ou de domestiques à leurs ravisseurs.

Date limite d’envoi des dossiers : Dimanche 16 octobre 2016 à minuit (GMT).

Plus d’infos sur le site de la Fondation Carmignac.

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